L’ÉTREINTE

Entre deux temps de solitude où l’autre semble être un miroir sans fin,

J’inspecte l’angle d’une rue où un rêve passera sur mon chemin.

J’étire le temps tant il m’est précieux pour le faire devenir Soie,

Mais il m’échappe d’une heure ou deux dans la foulée de mes émois.

Monotone est ma vie en partie elle s’achève,

Monotonie tu cries à tel point que j’en crève.

Entre deux bancs de lassitude où l’autre semble perplexe et serein,

J’entre-rêve un temps possible où il me baisera la main.

Je libère mes songes, je m’exalte et je respire enfin,

Bien que le temps nous est compté j’abdique à la tentation de tes reins.

Tel un conte de fée le train-train reprend sa route…

Quand pourrais-je te retrouver ?…à ma prochaine pause, sans doute.